Des chamboulements pour le Top 14 de Rugby

Nous allons vous parler de Rugby aujourd’hui et plus particulièrement d’un tournoi qui agite particulièrement les cotes sur des sites de bookmakers comme Circus. Il souffle donc, depuis cette semaine, comme un nouveau souffle sur le banc du Top 14.

Un encadrement chamboulé

Nous pouvons découvrir 4 grosses écuries du Top 14 qui démarrent la saison 2018-2019 samedi 25 août avec un encadrement chamboulé. En effet, Toulon, Paris, La Rochelle et, Toulouse ont quelque peu bouleversé leurs équipes avec pour principal objectif de succéder à Castres, le champion surprise de juin. Un club qui entend bien offrir avec une nouvelle victoire, une apothéose à son manager Christophe Urios, en place depuis 2015.

Mais si l’ambiance du Top 14 est à la fête, il n’en reste pas moins qu’il débute alors que l’avant-saison a été endeuillée par un drame. En effet, on ne peut pas occulter le fait que ce championnat démarre après le décès du jeune centre d’Aurillac en seconde division : Louis Fajfrowski, 21 ans, qui nous a quitté lors d’une rencontre préparatoire et dont les causes exactes n’ont pas encore été établies. Un drame survenu alors que World Rugby a accédé à la requête de la Ligue et de la Fédération d’autoriser 4 changements supplémentaires sur blessure par équipe, en plus des 8 traditionnels. Une requête bien évidemment destinée à protéger la santé des joueurs et donc une nouvelle donnée que les entraîneurs de l’élite vont devoir en fin de compte assimiler assez rapidement, voir même sans délai suite à ce drame.

La valse des entraîneurs

C’est en effet une danse des entraîneurs au sein de quelques clubs qui a donc animé l’été du ballon ovale. Du côté du Stade Français, Heyneke Meyer est fin prêt et paré à mettre en place son équipe sur le terrain, accompagné de pas moins de 5 entraîneurs adjoints, dont 3 ex-internationaux que sont Paul O’Connell, Pieter de Villiers et enfin Julien Dupuy. Fort de constater ici que l’ancien sélectionneur des Springboks dispose d’une armée de techniciens à son service et surtout d’un vestiaire renforcé avec la présence de joueurs comme Maestri, Fickou ou encore Sanchez. Un ensemble qui semble avoir pour ultime objectif de « rendre sa gloire d’antan » au club parisien, selon les vœux du richissime propriétaire Hans-Peter Wild.

Mais si une addition de grands noms peut faire trembler, il n’en reste pas moins qu’elle ne fait pas pour autant une grande équipe…On peut facilement s’imaginer qu’il n’est pas encore à ce jour totalement assuré que la sauce sud-africaine prenne dans un club à forte identité locale. Un danger qui plane également au-dessus de la tête de Patrice Collazo, qui est actuellement de retour au RCT et donc dans sa formation d’origine, après sept ans passés à La Rochelle.

Autres chamboulements au RCT

On assiste également à un pari risqué du côté du président de ce même RCT, Mourad Boudjellal, qui a usé 4 entraîneurs en 2 ans. Il a par exemple fait payer à Fabien Galthié l’échec en barrage face à Lyon. Mais il a également, histoire de faire le lien entre Collazo qui est particulièrement connu pour son intransigeance et le vestiaire, fait appel à deux joueurs historiques du RCT. Ainsi, Juan Martin Fernandez Lobbe et Sébastien Tillous-Borde tenteront à présent l’aventure comme adjoints.

Mais du côté des trois-quarts, l’effectif a été bien chamboulé également avec Ma’a Nonu qui a décidé de quitter le club, alors que Semi Radradra (UBB) et Chris Ashton (Sale) sont également partis voir si le gazon est plus tendre ailleurs. Ce sont cependant des départs que viennent d’être compensés par Julian Savea, le marqueur d’essais le plus efficace de l’histoire des All Blacks.

Du côté de La Rochelle

Si vous pariez en ligne sur Bet777 et que vous surveillez de près le mercato du rugby, vous avez certainement remarqué que la démission de Collazo, qui était en conflit avec ses adjoints, a laissé un grand vide à La Rochelle. C’est à présent à Xavier Garbajosa, qui a convaincu le président Vincent Merling, de maintenant assumer en tant que N.1 intérimaire. Un poste qu’il doit tenir en attendant l’arrivée du futur manager Jono Gibbes prévu pour novembre. Il a pour lourde tâche d’éviter au club un déclin aussi rapide que l’ascension qu’il a connu ces dernières saisons. Une mission qui n’est pas impossible.

Du changement aussi à Toulouse et Castres

En effet, on a pu constater qu’il y a eu du changement aussi du côté de Toulouse. Même s’il s’agit d’un petit détail, il n’en reste pas moins que l’entraîneur en chef Ugo Mola sera désormais assisté de l’ancien flanker Régis Sonnes, de retour d’une expérience dans le rugby scolaire et universitaire en Irlande. On est cependant en droit de se demander si cela sera en effet suffisant pour conquérir enfin un titre, surtout après 7 longues années de disette…

Et pour finir, petit tour du côté de Castres pour conclure cette visite au beau milieu de ce ballet de valises et de cartons. Castres est un club qui résiste encore et toujours à l’instabilité, mais qui va souffrir d’un départ qui risque de l’ébranler. En effet, le manager Christophe Urios a annoncé son départ à la fin de la saison, tout juste quelques semaines seulement après avoir offert au CO le bouclier de Brennus. Une occasion pour de nombreux supporters, et de parieurs en ligne sur les sites de paris sportifs, de se demander comment son groupe va gérer cette perspective et assurer son statut de champion après ce départ. Une affaire à suivre.