L’Italie digère toujours mal son absence à Russie 2018

On parle beaucoup dans les médias, et sur notre portail qui ne fait pas exception à la règle, de l’actualité autour du mondial 2018 et plus particulièrement autour des équipes qui se préparent à vivre intensément la compétition, alors qu’elles ont remporté avec succès leur billet pour la Russie, histoire de participer au Mondial qui se déroulera du 14 juin au 15 juillet. Une occasion pour vous rappeler qu’il est encore temps de vous inscrire sur les sites de bookmakers afin de profiter des bonus de paris sportifs accordés aux nouveaux joueurs.

Mais si l’actualité foisonne autour de ces équipes nationales déjà en lice dans des groupes très homogènes dans l’ensemble, il n’en reste pas moins qu’une certaine équipe manquant à l’appel continue à faire parler d’elle. Il faut dire que cette nation a raison de ruminer son éviction du mondial, étant donné qu’elle avait pour habitude de ne jamais manquer le rendez-vous habituellement… L’Italie, qui montre qu’elle n’a pas vraiment la tête à la Coupe du monde, ronge cependant son frein de son côté…

L’Italie absente du Mondial

On a tous le souvenir assez proche de photos des tifosi italiens en larmes, après l’élimination de l’équipe nationale face à la Suède. L’Italie ne sera donc pas au mondial et tout le pays se prépare donc à présent à vivre une Coupe du monde plutôt inhabituelle pour lui, voire même étrange, puisque la « Squadra azzura », qui ne s’est pas qualifiée pour la première fois depuis 1958, ne sera pas l’objet de toutes les conversations du 14 juin au 15 juillet 2018 en Russie. Une occasion pour nous de tâter un peu le terrain et pour prendre le pouls du pays, un peu avant la rencontre France-Italie qui se déroulera ce soir à Nice.

Une couverture timide du mondial

Si jeudi on retrouve à la Une de quelques journaux spécialisés de la presse sportive Italiens, comme La Gazzetta dello Sport, des références sur le ballon rond…il n’en reste pas moins que ce n’est pas vraiment autour de sujets sur la coupe du monde que les articles se partagent les actualités du moment. On se limite à parler du cas « Balotelli qui doit jouer en Italie », en référence à l’avenir du joueur arrivé en fin de contrat à Nice ; mais nullement de ce qui se trame autour du mondial. Pire encore : les autres sujets traités concernent plutôt le cyclisme et son affaire Froome, ou encore Roland-Garros. Sans oublier l’actualité du golf. En effet, on ne retrouve pas vraiment beaucoup de traces de la Coupe du monde dans les colonnes. Mais n’allez pas vous imaginer que cela se cantonne qu’à l’univers de la presse écrite. Loin d’être un boycotte de la compétition, on assiste aussi à une absence d’intérêt total pour le mondial sur la chaîne d’info sportive Sky Sports News, qui ne couvre absolument pas non plus le tournoi et son actualité…

On peut assurément y voir ici une couverture quasi inexistante influencée par le malaise que vivent les Italiens autour de cette compétition prestigieuse, privée pourtant pour la première fois depuis 60 ans de la présence de la grande Nazionale. En fin de compte, on peut dire avec un peu d’humour que les seuls Italiens qui seront sur le terrain en Russie seront en fait Elenito Di Liberatore et Gianluca Rocchi, les deux arbitres retenus par la Fifa.

L’Italie aurait-elle honte ?

Si on s’attarde sur quelques témoignages concédés à des radios de nos chers voisins français, par exemple cette semaine sur Europe 1, on peut retrouver des propos qui prouvent que l’Italie, empêtrée dans la crise politique, a choisi ses priorités et qu’elle a décidé que ce ne sera pas le ballon rond. Un supporter romain expliquera sur la radio : « C’est comme si on avait honte. Il n’y a pas de ferveur. On dirait un mois de juin normal alors que d’habitude c’est la folie. C’est comme si on avait honte. ».

On se retrouve dans ambiance inexistante, qui donne en fin de compte l’impression qu’il n’y a même pas de Coupe du monde à jouer dans quelques jours. Certains Italiens sont encore remontés et affirment même qu’ils ne vont pas regarder le mondial sans les Azzurri, préférant aller plutôt à la plage à la place.

Une défaite plutôt difficile à digérer pour l’Italie

Le monde entier a pu assister à ce séisme du 13 novembre 2017 qu’a vécu l’Italie. La Squadra Azzurra doit impérativement gagner ce jour de rencontre et tombe face à une Suède qui changera le fil de son destin dans la compétition, se mettant en travers d’elle et de la qualification pour la Russie. On assiste à une équipe italienne qui profite d’une attaque qui manque de force, de vitalité et qui se heurte alors à une défense suédoise en bloc. Une Suède qui privera au final les spectateurs de but, coiffant les Italiens au poteau grâce à leur victoire du match aller (1-0). Pour l’Italie, le pays du foot, c’est le choc ultime. L’heure est alors au règlement de compte et la cible idéale sera alors le sélectionneur, Giampiero Ventura, qui sera brûlé sur la place publique, étant accusé de ne pas avoir mis sur le terrain les meilleurs joueurs comme Verratti ou encore Balotelli.

Des plaies toujours ouvertes

Nous sommes déjà à 7 mois plus tard, et nous pouvons constater clairement que les plaies ne sont donc toujours pas refermées. On a pu constater que l’Italie a mis un certain du temps avant de se décider à choisir un sélectionneur, ainsi qu’un nouveau président. Il y a donc fort à parier que les Italiens vont regarder le Mondial, mais juste pour la beauté du jeu et certainement avec un peu déception pour agrémenter cette situation impensable pour ce peuple. Un calvaire pour d’autres qui ne se terminera que le 15 juillet au soir. Une occasion de faire table rase de ce rendez-vous manqué, et de se concentrer plutôt ensuite sur la bataille pour la Ligue des Nations, puis pour sa qualification à l’Euro 2020, que devra effectuer l’Italie à partir de début septembre 2018. Une occasion également pour tous les parieurs de pouvoir miser sur les Azzurri sur betFIRST.