Et si le mondial de foot 2030 se déroulait au Chili ?

Nous sommes aujourd’hui en droit de nous interroger sur le fait que le Mondial-2030 de football ne pourrait-il pas en fait être totalement latino ? En effet, le Chili vient de rejoindre la candidature Argentine-Paraguay-Uruguay. Cela marque en effet ici une candidature qui prend de plus en plus de l’ampleur. Nous vous dévoilons tout ce qu’il faut savoir autour de cette candidature.

Le Chili postule à l’organisation du mondial 2030

Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut remonter à la semaine dernière, alors que le Chili a annoncé jeudi avoir rejoint le trio Argentine-Paraguay-Uruguay pour postuler à l’organisation de la Coupe du monde 2030. Le pays signe ici une demande, cent ans après sa première en Uruguay.

Miguel Juan Sebastián Piñera Echenique, l’homme d’affaires et homme d’État chilien, président de la République de 2010 à 2014 et depuis 2018, a twitté en effet : « Les présidents de l’Argentine, Mauricio Macri; du Chili, Sebastian Piñera; du Paraguay, Mario Abdo; et de l’Uruguay, Tabaré Vazquez, se sont mis d’accord pour présenter une candidature commune à l’organisation de la Coupe du monde 2030. ».

Il faut dire que le trio argentino-uruguayo-paraguayen avait déjà annoncé sa candidature depuis octobre 2017. Une occasion offerte ici au chef de l’État chilien de pouvoir alors proposer à ses trois homologues de les rejoindre dans cette ambition il y a plusieurs mois. Il faut croire à présent que ces derniers ont accepté cette requête. Il faut dire que M. Piñera est en fait bien plus qu’un simple riche homme d’affaires. Il est également un passionné de ballon rond qui a détenu des actions du club de Colo Colo, le club le plus populaire du Chili, de 2006 à 2010.

Deux de ses homologues ont également eu partie liée avec le monde du football. M. Macri a dirigé Boca Juniors, qui n’est autre que le club de coeur de Diego Maradona et un des plus importants en Amérique latine, alors que M. Vazquez quant à lui a dirigé le club Atlético Progreso. Aujourd’hui, nous sommes donc face à quatre fédérations sud-américaines bien motivées, qui ont déjà notifié à la Fifa leur intention d’organiser conjointement le Mondial du centenaire et qui ont bien l’intention de ne pas se laisser faire par les autres nations sur la liste des postulants.

Des concurrents sur la liste des organisateurs

Si on fait le point sur cette alliance, on se rend vite compte que l’on retrouve qu’un seul pays parmi les quatre qui viennent de postuler, qui n’a jamais organisé cet événement sur son sol. En effet, cela est en fait une première pour le Paraguay. Il arrive après l’Uruguay qui a déjà eu son édition inaugurale et le Chili qui a quant à lui organisé celle de 1962 ; alors que l’Argentine quant à elle était responsable de celle de 1978.

Une première donc ici qui marquerait une originalité puisque la reine des compétitions sportives ne s’est jamais déroulée dans quatre pays en même temps. On se souvient par exemple que le Mondial-2002 a été le premier à être coorganisé avec le Japon et la Corée du Sud, alors que l’édition 2026 est prévue quant à elle sur trois territoires à savoir les États-Unis, le Mexique et le Canada.

Mais il faut savoir également que cette candidature quadripartite pour 2030 a déjà des adversaires officiels ou officieux de taille. On retrouve par exemple une tentative d’alliance au travers du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, qui a tout simplement proposé mi-novembre 2018 au Maroc une candidature commune. Il s’agirait alors d’une alliance Maroc-Espagne-Portugal pour organiser cette même compétition.

D’ailleurs, c’est en juin et surtout au lendemain de sa défaite face au trio nord-américain pour l’organisation du Mondial-2026, que le Maroc avait annoncé concourir pour l’édition 2030. Mais attention cependant, car elle n’a encore jamais évoqué ici la possibilité d’une candidature commune. Il faut dire que le royaume, qui a échoué à cinq reprises sa candidature pour les éditions 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026, rêve de devenir le deuxième pays africain à organiser cet évènement mondial, surtout depuis l’Afrique du Sud en 2010. Il faut savoir enfin que, fin septembre dernier, l’Union nord-africaine de football (UNAF) avait par ailleurs évoqué l’idée d’une candidature conjointe dans cette région du monde.

Du côté des autres postulants

Du côté européen, on retrouve en fait la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie et la Serbie qui envisagent également une candidature commune. Ce ne sera pas chose facile puisqu’on retrouve également sur la liste le Royaume-Uni et l’Irlande. Pour finir, la Chine ne cache pas son intérêt pour la Coupe du monde, même si elle ne s’est pas encore positionnée sur une date, mais qu’elle profite cependant déjà d’un passif sur la question après avoir organisé les Jeux olympiques à Pékin en 2008.

Le président chinois Xi Jinping a d’ailleurs lancé une politique de développement du football dans le pays. Une occasion de voir ici par exemple le championnat local se trouver largement dynamisé par des investissements massifs de milliardaires chinois. Sans compter que l’on assistera alors au recrutement logique à prix d’or de stars étrangères, qui ne sont pas forcément sur le déclin contrairement à ce que pourraient croire certains.

Enfin, il faut savoir que ces prochains Mondiaux 2026 et 2030 se disputeront avec 48 équipes contre 32 actuellement. La Fifa étudie cependant la possibilité d’inaugurer cette formule à 48 dès l’édition 2022 au Qatar. Une affaire à suivre et dont nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles prochainement et au fil de ces prochains mois. Suivez nos informations judicieuses et nos conseils avisés et n’oubliez surtout pas de miser en ligne sur vos équipes favorites sur les compétitions actuellement en cours sur nos sites partenaires de paris sportifs en ligne que vous retrouvez chaque jour sur notre portail.